La danse butoh, venue du Japon, a acquis une renommée mondiale et a marqué la danse contemporaine. Venez découvrir la danse butoh à travers les ateliers, spectacles et projections vidéos proposés par des artistes hétéroclites !
Atelier de butô avec musique in live au karlax.
A chaque instant le butô se questionne ce qu’est “danser », donnant ainsi un nouveau corps au danseur qui est invité à se « re découvrir » continuellement. Un corps qui ne cherche pas à s’étendre vers l’extérieur, mais vit intensément ce qui le divise entre l’intérieur et l’extérieur. Ici, la danse ne propose pas une composition linéaire de mouvements mais plutôt aller dans l’exploration de la puissance de nos os, les chants qui cumulent nos nerfs, le rire de notre peau…
L’idée n’est pas construire un corps qui transmette un message, sinon travailler davantage un corps capable de parler par lui-même. Donner à voir des univers cachés, faire surgir sa propre danse, héritière des matériaux universels.
Cet entraînement requière davantage une profonde disponibilité. Il aura pour objectif de réveiller l’écoute du corps, la compréhension du temps et de la durée des mouvements, et la préciosité des détails. Une invitation à ne pas rester dans des lieux du confort pour pouvoir découvrir des autres territoires de sa danse.
Pour faire suite à la recherche que je développe actuellement avec Laurence White en ce moment; lors de cet atelier je poserai échauffement butô suivi de quelques exercices qui mèneront peu à peu à la question de l’improvisation en butô, en écoute avec la musique. De ce fait Laurence proposera des paysages sonores différents, ou bien des sons pourront être à la demande, en fonction des nos explorations.
Née à Kobe, Japon, Juju Alishina a été formée à la danse traditionnelle japonaise et au Butô. Elle a commencé sa carrière professionnelle au sein de la compagnie Byakkosha à Kyoto en 1982. Elle a ensuite fondé à Tokyo sa propre compagnie, NUBA, qui jouit d’une renommée internationale. Une des singularités de la compagnie NUBA est l’ambiance d’ombre et de festivité qu’elle crée, tout en restant fidèle aux cérémonies du Japon ancestral et à la danse asiatique. En 1998, Juju Alishina s’établit à Paris où elle approfondit sa pédagogie de la danse, tant traditionnelle que contemporaine. Depuis 2007, elle enseigne également dans un contexte universitaire aux États-Unis.
Sa méthode de danse, intitulée « Le corps prêt à danser – Secrets de la danse japonaise selon la méthode Alishina », a été publiée en trois langues différentes et est lue à travers le monde.
Au cours des 40 dernières années, elle a donné plus d’un millier de représentations en Asie, en Europe et aux États-Unis. Elle a enseigné le butô dans des milliers de cours et de stages.
Corps sensations danse son sens entre intérieur- extérieur liant-déliant un entre soi
un entre-sort pour peut-être tisser – dé-tisser à la dérobée entre visible – invisible chercher une échappée une mise à nue et tendre à étendre au fil de soi au fil de l’autre transformer transcender danser jouer improviser
J’ai créé cette performance pour honorer mes grands-mères et arrières grands-mères, ainsi que leurs ancêtres féminines. Elles ont survécu aux guerres et aux camps de concentration. Elles étaient suffisamment fortes pour porter la vie et danser avec la mort.
Certains mouvements peuvent détruisent les murs.
Derrière les murs, se trouve la nudité, la vulnérabilité, un terrain fertile pour apporter une nouvelle semence. D’autres mouvements peuvent déplacer les eaux des océans profonds.
Les rivières qui coulent nettoient les blessures profondes.
Après s’être séparée, la lumière trouve son espace à parcourir. Entre le haut et le bas, nous nous retrouvons. Entre hier et aujourd’hui, la naissance et la mort.
Démasqué à la recherche d’un nouveau monde, depuis le centre du cœur d’un nouveau
« je ». Sans mur entre, démolissant la séparation.
Nous nous inspirons ainsi de la structure des matches de box à l’intérieur duquel
l’improvisation prend toute sa place. La musique et la danse deviennent une seule
matière, et chaque round traverse des intensités différents d’un « combat » qui
est surtout une rencontre un combat doux, un combat fort, un combat qui est
juste le défi de l’écoute de l’instant… Les proximités, les rejets, les désarrois, la
tendresse… la vie même se joue à chaque round, dans les échanges musique
danse.
Une improvisation parmi les vestiges de la deuxième guerre mondiale couvertes de graffitis.
Ce lieu de mémoire nous a inspiré, parce qu’il a été transformé pendant des décennies tout en gardant des traces visibles de la guerre. C’est un exemple d’apparition et de disparition, thème récurrent dans la danse butoh, qui en plus semble être rattrapé par l’actualité.
A partir de l’oeuvre de papier végétal d’Aïdée Bernard, artiste plasticienne, pour laquelle je danse pour sa pièce, créee sur mes mesure lors d’une exploration nue en nature et en interaction avec ma danse dans un site naturel. Cela fait suite à sa résidence et notre cocréation au Diamant vert, lieu de création en pleine nature que j’ai créé et que je dirige au Costa Rica.
Nous vivons sous un enchantement, derrière le voile de Maya, qui cache le caractère essentiel des choses, hypnotisées par des idées illusoires qui génèrent du désir, de l’aversion ou de la peur.
Un cygne blanc, blessé, inconscient de sa splendeur, meurt et semble crier : quel est mon nom ?
L’innocence qui meurt pendant les guerres et les exactions, mais aussi le vieux monde qui meurt pour enfanter l’enfant à naître. Le voile de Maya est aussi le pouvoir qui révèle, enlève l’ignorance, pour se rappeler que l’esprit est dans tout et dans l’être et ne meurt jamais.
Le cygne brillant de sa blancheur reçoit le monde et se dit avec une immense joie : « Nous sommes des enfants de la Terre, notre corps est notre demeure sacrée. Je danse avec la Terre Mère, ses rivières et océans, ses forêts et montagnes. Mon corps vide embrasse l’Univers, mon esprit est l’amour et la compassion.
» Pas besoin de comprendre, si je n’ai pas une chose à exprimer, je n’aurai pas besoin d’exprimer, la danse c’est la danse, je n’aurai qu’à juste danser. Parce que la danse c’est la danse, si j’ai une chose à exprimer, je n’aurai qu’à communiquer.
Tout le monde a des choses invisibles, mes amis, et moi aussi. ‘’
Chaque rencontre est unique. La série se déploie dans le temps, les espaces et les rencontres végétales!
Je donnerai cette performance avec une plante en pot, à laquelle est raccordé un appareil – plant-wave- qui créé des sons à partir des impulsions électromagnétiques de la plante. De cette façon mes mouvements influencent ses influx et les sons produits par la plante influencent mon rythme, ma distance, ma présence et ma qualité dans le déroulement de l’improvisation. Je parle de duo végétal humain.
Une danseuse et un musicien mêlent subtilement et harmonieusement leur art et se répondent dans une grande complicité pour une composition instantanée. Naviguant à travers les brumes de la vie
Sur ma barque, fidèle compagne, Accueillant la spontanéité D’où surgissent des particules vivantes, Je vire-volte dans l’atmosphère.
Une femme japonaise voyage dans le passé, le présent et le futur. La performance commence lorsque la musique évoque la malédiction, la tromperie et la gloire de guerriers meurtriers. La femme est gênée par son corps traversé de soubresauts. Passage au temps du Kyoto moderne. Bruits de la ville, gens qui discutent dans les izakayas, ces tavernes populaires, vendeur de patates douces grillées dans la rue, annonces diffusées sur les quais de gare et dans les centres commerciaux. Le corps de la femme est libéré par tous ces sons divers. Une femme se rend dans la montagne et passe du temps dans une grotte. Il y a une tempête, puis une guerre. Un démon est tué. Un papillon déformé, contaminé par la radioactivité à Fukushima, vole avec les ailes déployées. Le corps de la femme bouge avec fluidité et la performance se termine par la promesse d’un brillant avenir.
LA CITOYENNE • VALENCE
ATELIERS ET SPECTACLES LES 6 & 7 AVRIL
Durée : 2 jours de festival
Tarif : selon les événements
Info / résa : Cie Transit – butohfestivalvalence@gmail.com –
06 31 36 05 13
F.O.L Drôme
Guilain Lenoble / Martine Malsert Sylvestre
26-32 av. Sadi Carnot BP 133 26000 Valence Cedex
Tel. : 04 75 82 44 66
culture@fol26.fr
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