logo-danse-au-fil-d-avril2

Cie Arcosm
Hôtel Bellevue

Nous sommes en hiver dans un hall d’hôtel un peu délabré où des voyageurs sont sur le point de partir. Ils vont et viennent sans arriver à sortir de l’établissement. Aucune porte ne les mène vers l’extérieur. La caméra de surveillance de l’hôtel filme leurs allers et venues au comptoir. Faute de trouver une issue physique à leur histoire, ils vont s’enfuir dans un voyage mental rocambolesque. Les couloirs de l’hôtel sont alors autant de chemins à découvrir, d’expériences à partager. Les décors des chambres deviennent tantôt un jardin exotique, tantôt une chambre d’enfant ou un champ de bataille. Les corps se libèrent et les voyageurs, débridés, s’inventent un parcours fantasmagorique commun, une échappée, bien plus qu’une porte de sortie…

« Nous souhaitons débuter la pièce par un faux départ et coincer les interprètes dans un huis-clos burlesque. Cette situation convoque instantanément un état d’urgence. Le besoin de fuite, quasi constant chez l’être humain, va être ici mis à l’épreuve.
Fuir où ? Peu importe la destination, mais sortir à tout prix. Que faire des autres ? Se dissocier ou se regrouper ? Espérer ou s’entraider ? Autant de comportements qui permettent de révéler les personnalités de chacun. Il y a le temps de la résignation où les corps se relâchent et se livrent peu à peu. C’est le moment du rapprochement. Le groupe va alors, par la force des choses, se rencontrer. La pudeur et le malaise de chacun déclenchent un ballet absurde puisqu’ils n’ont encore rien en commun, ni rien à partager. Il y a le temps des premiers contacts. Le groupe s’émancipe, se transcende jusqu’à se retrouver dans une fuite mentale. Dans cet hôtel, les histoires de chacun se croisent pour donner vie à un imaginaire commun qui se débride. Une épopée où se mêle intrigues, suspens et quiproquos. Un voyage « sur place » nécessaire pour échapper à leur situation d’enfermement. Tous commencent alors à trouver un sens à rester là. Puis les parois du décor se dérobent. Le hall d’hôtel s’efface pour créer des espaces de fuites. Seules les portes de sorties résistent mais le groupe reste lié et cloîtré. Personne ne sort mais pour quelles raisons en somme ? Ne plus quitter le groupe ou tout simplement renoncer, comme depuis le début, à se confronter à l’inconnu comme si l’extérieur leur faisait peur ? »

Chorégraphie : Thomas Guerry
Ecriture et dramaturgie : Thomas Guerry et Bertrand Guerry
Danseurs : Marion Peuta, Margot Rubio, Rémi Leblanc-Messager, Thomas Guerry
Comédiens : Fatou Malsert, Bertrand Guerry

Coproductions : Théâtre des Collines – Annecy  / CCN de Tours – Thomas Lebrun  / Le Grand Angle, scène régionale Pays Voironnais – Voiron / Théâtre Massalia – Marseille
Soutiens : Spedidam / Adami / Fonds SACD Musique de Scène / PADLOBA – Angers / La Fonderie – Le Mans / Le Théâtre Théo Argence – Saint Priest. La compagnie Arcosm, en résidence au théâtre des Collines/Annecy, est conventionnée par le Ministère de la Culture et de la Communication DRAC Auvergne – Rhône-Alpes / Compagnie conventionnée par la Région Auvergne – Rhône-Alpes / La compagnie est soutenue par la Ville de Lyon.

 

PRIVAS • Théâtre

Jeu. 23 mars • 14h et 20h

Durée :  1h

Prix : de 10 à 20€

Info / résa : 04 75 64 93 39

vagues2